A Manueline Gem in Lisbon-O Mosteiro dos Jerónimos

While shuttling family members back and forth to Lisbon for international flights, a 3-½ hour drive from Quinta do Tedo, I had an overnight in Portugal’s capital, an overdue opportunity to revisit different places of intriguing beauty and historic importance.

As a lover of ornate Manueline architecture, the Monastery of Jerónimos, is exemplary!  Located near the shore of the Tejo river in Lisbon’s Belém parish, classified in 1983 as a UNESCO World Heritage Site, this imposing monastery calls out for a visit. Built in the late 1400s/early 1500s, as one of the 62 construction projects that King Manuel (hence the name Manueline) financed from hefty 5% taxes from the expanding spice trade with Africa and the Orient, the Jeronimos monastery reflects the glory of Portugal’s achievements during the Age of Discovery.

Manueline architecture is characterized by richly ornate architectural design, incorporating maritime elements and objects discovered during naval expeditions carved in sand-colored limestone. I arrived to the Jerónimos monastery in the late afternoon; the space of the building, the quiet ambiance typical of a religious place of prayer and the sun-drenched yet soft light make for a meditational experience. The complex Maneuline ornamentation is inspirational – how I would love to have been one of the stone carvers!

I do hope that you will have the chance to visit the Jerónimos monastery, and remember to have a pastéis de natas (the Portuguese cream pastry dusted with cinnamon) at the famous Pastéis de Belém and to visit the Torre of Belém, another Manueline masterpiece, both close by. Portugal’s Age of Discovery landmarks are at your fingertips in lovely Lisbon.

 

Une merveille du style manuélin à Lisbonne - Le monastère des Hiéronymites

Alors que j’effectuais des navettes pour les membres de la famille ayant des vols internationaux entre la Quinta do Tedo et Lisbonne, un trajet de 3 heures et demi, je passai la nuit dans la capitale du Portugal, opportunité tardive de revisiter différents sites d’une beauté fascinante et de portée historique.

En tant qu’amoureuse du style ornemental de l’architecture manuéline, le monastère de Jeronimos est exemplaire ! Situé près du rivage du fleuve Tejo, dans la paroisse Belém de Lisbonne, classé en 1983 au patrimoine mondial de l’UNESCO, cet imposant monastère appelle à la visite. Bâti fin 14ème, début 15ème siècle, comme l’un des 62 projets de construction que le roi Manuel (d’où la dénomination Manuéline) finança par les lourdes taxes de 5% prélevées sur le commerce florissant des épices avec l’Afrique et l’Orient, le monastère Jeronimos, témoin de la gloire des réalisations du Portugal pendant la période des découvertes.

L’architecture manuéline est caractérisée par une conception architecturale d’une riche ornementation, incorporant des motifs et objets marins, découverts pendant les expéditions navales, sculptés dans du calcaire de couleur sable. Je suis arrivée au monastère Jeronimos en fin d’après-midi ; la situation du bâtiment, l’ambiance tranquille typique d’un lieu religieux de prière et la lumière encore douce et inondante du soleil invitent à la méditation. Comme j’aurais aimé avoir été un des sculpteurs de pierre !

J’espère bien que vous aurez la chance de visiter le monastère Jeronimos et rappelez-vous de déguster les pasteis de natas (pâtisserie portugaise à la crème, saupoudrée de cannelle) à la célèbre Pastéis de Belém et de visiter la Torre de Belém, un autre chef d’œuvre du style manuélin, toutes deux très proches l’une de l’autre. Les grands monuments de la période des conquêtes du Portugal sont à portée de main dans la charmante Lisbonne.

The Douro: the River of Gold

Some sources state that the name Douro is of Celtic origin – dubro  (associated with water) and others state that Douro means de ouro – or river of gold, this more romantic-sounding version is my preference.  Originating in Spain as Duero, the river is the 3rd longest river of the Iberian peninsula flowing 897 Km (557 miles) to meet the Atlantic in Oporto.  Douro Valley is a UNESCO world heritage site, granted for the long viticultural tradition that has produced a cultural landscape of outstanding beauty.  Wine has been produced here for 2000 years and since the 18th century the main product, port wine, has been world famous for its quality (as well as today the Douro DOC wine).  To receive UNESCO status is thankfully also a guaranty for protecting its natural beauty.  Driving from Oporto to the quinta and catching the first glimpse of the river below as one descends from Mesão Frio remains breathtaking – a gracefully snaking river flanked on either side by dramatically steep vineyards, olive and almond groves, whitewashed quintas and villages.  The human mind starts to unwind and dream…. Douro Valley has not always been a vast body of water; from the 1960s to the 1980s construction of 5 dams to supply domestic hydroelectric power changed forever the landscape.  The Douro was transformed from a narrow and oftentimes unnavigable river to a modern international waterway.   In fact in June 2013 the Huffington Post rated "the river of gold" as Europe’s top river cruise destination!  We proudly work with one French cruise line, CroisiEurope, and are appreciative of many visitors from all over the world who have toured our property and tasted our port, table wine and olive oil.

I share with you 2 striking photos of the Douro – one taken in the 70s and the other in 2010, big changes!  The earlier photo hangs in our agroturismo's bathrooms to remind our customers to conserve water, even though the difference of water level is due to the dams that were built in the 1980s.  We do need to be careful, all the same.

To conclude this blog I share with you very exciting San Francisco International Wine Competition 2013 results: a double gold AND Best of Spain and Portugal for our Douro DOC 2009 and 2 silvers – for our Fine Tawny and for our Ruby Finest Reserve.  We are honored to be part of Douro Valley, that brings us deserved and hard-earned medals, gold and all!

 

Le Douro : le Fleuve d’or

Certaines sources indiquent que le nom Douro est d’origine celte – dubro (en rapport à l’eau) et d’autres mentionnent que Douro signifie de ouro – ou fleuve d’or, cette version d’une résonnance plus romantique est ma favorite. Prenant sa source en Espagne et nommé Duero, ce fleuve est le 3ème plus long fleuve de la péninsule ibérique, débouchant après 897 Km (557 miles) dans l’Atlantique à Oporto. La vallée du Douro est site patrimoine mondial de l’UNESCO, accordé pour la longue tradition viticole qui a produit un paysage culturel d’une beauté exceptionnelle. Le vin a été produit ici pendant 2000 ans et depuis le 18ème siècle le produit principal, le Porto, est devenu célèbre pour sa qualité (ainsi qu’aujourd’hui le vin Douro DOC). L’octroi du statut UNESCO a aussi contribué à la protection des beautés de la nature. En conduisant d’Oporto en direction de la Quinta et descendant de Mesao Frio, le premier coup d’œil sur le fleuve en contrebas est vraiment époustouflant – un fleuve qui serpente gracieusement, flanqué sur ses deux rives de vignobles très escarpés, d’oliviers et d’amandiers, de quintas et de villages  blanchis à la chaux. L’esprit humain commence à se détendre et à rêver…. La vallée du Douro n’a pas toujours été une vaste étendue d’eau ; des années 1960 à 1980, la construction de 5 barrages pour assurer l’énergie hydroélectrique domestique a changé pour toujours le paysage. Le Douro a été transformé d’un étroit et souvent non-navigable fleuve, en une moderne voie d’eau internationale. En fait, en juin 2013, le Huffington Post a classé « le fleuve d’or » comme la plus belle destination des croisières fluviales européennes. Nous sommes fiers de travailler avec une société française de croisières, CroisiEurope, et sommes reconnaissants envers les nombreux visiteurs du monde entier qui ont visité à notre domaine et dégusté notre Porto, nos vins et notre huile d’olive.

Je partage avec vous 2 photos frappantes du Douro – une prise dans les années 70 et l’autre en 2010 ; que de changements ! La première photo est accrochée dans nos salles de bains pour rappeler à nos clients d’économiser l’eau, même si la différence de hauteur d’eau soit due aux barrages construits dans les années 80. Comme toujours, nous avons besoin de rester économes.

Pour conclure ce blog, je tiens très passionnément à partager avec vous les résultats du concours international des vins de San Francisco : double médaille d’or et meilleur vin d’Espagne et du Portugal pour notre Douro DOC 2009 et 2 d’argent pour notre Fine Tawny et pour notre Ruby Finest Reserve. Nous sommes très honorés de faire partie de la vallée du Douro, qui nous apporte des médailles méritées et durement gagnées, d’or et d’autres !

 

Rainfall and temperature 2013 - short or long-term changes?

In March 2012’s blog I wrote that Douro Valley was experiencing the driest winter in 80 years, and 2012 did go down in history as such. Quinta do Tedo’s 2012 rainfall amounted to 27 cm/11”, the norm being 42 cm/17”. To put this in perspective with other viticultural regions that I know, annual rainfall averages 800 cm/31” in Bordeaux, 700 cm/27” in Burgundy and in Chianti and 62 cm/25” in Napa Valley….quite a contrast from what Quinta do Tedo received last year!  Looking at monthly precipitation and temperature reports from AVDID (Associação para o Desenvolvimento da Viticultura Duriense) 2013 is a wet year, as is most of Europe – the cold and wet just are not letting up!  The Cima Corgo (Adorigo), where Quinta do Tedo is located, is 13% below normal at 38 cm/15“ rainfall thus far for 2013, placing this subregion as one of Douro Valley’s drier. Winemaker Jorge still considers this as a “normal” year in rain, the “rainy season” being from November to April.  Other subregions – to include Baixo Corgo, Cima Corgo (Pinhão), Douro Superior (Vesuvio and Vilariça) post higher in 2013 rainfall, from 12 to 58% more than average annual precipitation of about 50 cm/20”.

The rainy season temperatures are cooler this year by about 1°C (last year the temperature during this time was 2° to 3° C cooler), a factor to consider in flowering, fruit set, ripening and eventual grape harvesting. While the viticultural rule of thumb for predicting when harvest commences is ”100 days from flowering” this works for viticultural regions that have consistent and predictable temperatures.  The rainy season recently is 1° to 3° C cooler, the summer has more heat waves, so predictable temperatures have departed for the time being.  Summer temperature trends now include uncontrollable 3 to 4 days of +40° C (104° F) heat, that actually burn the grape vines and can damage whole parcels.  Jorge points out that “most problems that we have are associated with temperatures that are higher in the summer” more than amount of precipitation.  Are these extremes are becoming more the norm than the exception?

Signs of global warming or just a coincidence?

 

 

La pluie et les temperatures - normaux ou pas?

Le Tedo, le Douro et Quinta do Tedo Dans mon blog du mois de Mars 2012, j’écrivais que la vallée du Douro vivait l’hiver le plus sec des 80 dernières années et 2012 rentrait dans l’histoire comme telle. Le total des précipitations à Quinta do Tedo pour 2012 représentait 27 cm/ 11 ‘’, la normale étant de 42 cm/ 17’’. La comparaison avec d’autres régions viticoles que je connais, démontre une moyenne de précipitations annuelles de 800 cm/31’’ dans le Bordelais, 700 cm/27’’ en Bourgogne et dans le Chianti et 62 cm/25’’ dans la Napa Valley…..une sacrée différence par rapport à ce que Quinta do Tedo a reçu l’année dernière ! En regardant les relevés mensuels de précipitations et de température de l’AVDID (Associaçao para o Desnvolvimento da Viticultura Duriense ou Association pour le développement de la viticulture du Douro), l’année 2013 est une année humide, comme majoritairement en Europe – Le froid et l’humidité ne sont pas entrain de diminuer ! Pour 2013, le Cima Corgo (Adorigo) où se situe Quinta do Tedo est jusqu’ici, en terme de précipitations, de 13 % en dessous de la normale, à 37, 5 cm / 14.8 ‘’), situant cette sous-région en tant que l’une des plus sèches. Jorge, l’œnologue, la considère comme encore une année « normale » en pluviométrie, la « saison des pluies » allant de novembre à avril. D’autres sous-régions, incluant le Baixo Corgo, le Cima Corgo (Pinhao), le Douro supérieur (Vesuvio et Vilariça), ont une pluviométrie en 2013 supérieure de 12 à 58 % de plus que les précipitations moyennes, d’environ 50 cm / 20 ‘’.

Cette année, les températures de la saison des pluies sont plus fraîches d’environ 1° C (l’année dernière, à cette époque, la température était de 2° à 3° C plus fraîche), un facteur à prendre en considération pour la floraison, les périodes de fructification et de maturation et éventuellement la vendange. Tandis que la règle traditionnelle de la viticulture prévoyant le début de la vendange, est « 100 jours depuis la date de nouaison », celle-ci n’est opérante que pour les régions qui ont des températures stables et prédictibles. La saison des pluies est de 1° à 3° C plus fraîche, l’été a d’avantage de variations de températures et ainsi la prédictibilité des températures a pour le moment disparu. Les tendances de température estivale subissent 3 à 4 jours incontrôlables de chaleur de + 40° C (104° F), qui actuellement grillent les grappes et peuvent endommager toutes les parcelles. Jorge fait remarquer que « la majorité des problèmes que nous avons sont d’avantage dus aux températures qui sont plus élevées en été » qu’à la pluviométrie. Ces extrêmes deviennent plus la norme qu’une exception.

Signes du réchauffement global ou juste une coïncidence ?